CR Bolt Action - Italien Vs Français en Early– 1.250 points

Petit C.R de  otre dernière partie, avec Bender Ostap

Le 10 juin 1940, l’Italie déclare la guerre à la France, et lance ses troupes à l’assaut de l’hexagone pour tenter d’importer la culture italienne aux gaulois que nous sommes, comme aux temps des romains…

Premier exploit, les italiens s’emparent de Menton, pourtant solidement tenus par 9 chasseurs alpins au Pont St Louis. Tout cela se fait bien sûr dans le meilleur esprit, et les français donnent même un coup de main pour la « rénovation" du fort sur le mont Chaberton à coup d’obus de 280....Fort de tous ces glorieux succès, le Duce s’enhardit, et les italiens décident d’une nouvelle offensive.

Pour cette partie, il y aura 5 objectifs répartis sur la table à prendre.

Coté touristes qui parlent fort avec les mains, 2 officiers et 5 groupes d’infanterie en réguliers, mortier moyen et léger, fusil antichar, canon AT Elefantino, MMG, obusier léger, observateur d’artillerie….A noter également l’apparition de 2 tankettes, aussi à leur place sur un champ de bataille qu’une voiture sans permis sans la ligne droite des Hunaudières au 24h du Mans…

Coté accueil des touristes, on a 2 officiers en réguliers, 2 groupes de dragons portés en régulier et 4 groupes d'infanterie inexpérimentés, 2 MMG, mortier moyen et leger,  1 canon de 75', un antichar de 25', 2 automitrailleuses P178 et un Renault R35.

Nous voilà donc dans l’arrière-pays niçois en 1940, quand les Italiens, tels des contrebandiers, tentent d’importer illégalement Lambrusco, Moscato et autres Prosecco…dans le même temps, coté français, une troupe se porte à la rencontre des adorateurs du vin pétillant, bien décidé à défendre le champagne français !



Sur les 2 premiers tours, ça progresse doucement, prudemment, on est pas là pour prendre des mauvais coups, les français avançant sur tout le front, les italiens préférant se concentrer sur les flancs...















Au début du tour 2, le bombardement demandé par l'observateur d'artillerie italien s'abat violemment sur le flanc gauche français. Toutes les unités sont sonnées, et on est toujours sans nouvelles du canon de 75 et des servants, disparus dans un nuage de poussière ...Les servants du mortier, toujours secoués par la violence du bombardement et pris de panique, tireront même sur leurs collègues servant le canon de 25', les trouvant trop proches d'eux...on sait jamais d'où peut venir le danger...déjà des histoires de distanciation...



"E morbido", fit le le commandant des pizzaiolos ...
oui, c'est mou...mais alors que le commandant parlait de certains problèmes personnels et intimes, ses subordonnées y voient une remarque sur le déroulement de l'offensive, et au cri d'"Avanti Savoia", tout le monde se remet une couche de gomina, et se rue à l'assaut sans plus aucune prudence.

Les troupes sur le flanc droit italien prennent l'objectif sur le pont,  et de l'autre côté, en bon catholique romain, une escouade investit l'église, malgré la présence toute proche des troupes ennemies...Sur leur flanc gauche, par contre, c'est l'heure des antipasti, et tout le monde s'est arrêté...bon, les français en face qui leur tirent dessus à coups de dés bleus particulièrement "précis" les font pas mal souffrir.












Au tour 3, les progressions continuent et les pertes s'accumulent et des 2 côtés, les troupes fondent comme gélato au soleil...

Les italiens qui occupaient l'église doivent faire face à l'assaut d'une escouade française, et le corps à corps est violent...ça se tatane furieusement, les italiens cognant les français à coup de coppa, les français répliquent rageusement à coup de rosette de lyon, chacun se revendiquant le roi de la charcuterie...bref, les horreurs de la guerre, quoi... le groupe français est anéanti, mais les 3 survivants italiens n'en mènent pas large...D'autant plus que l'officier français et son second se lancent eux aussi à l'assaut du lieu saint, pour une nouvelle boucherie, le lieutenant français se retrouvant le seul rescapé.







ça bouge dans tous les sens :











La tankette lance flammes qui s'était avancé au plus près des français élimine une nouvelle escouade d'infanterie, mais tombe à court de carburant..."Ma, Salvatore, non hai fatto il pieno di benzina ??!! Stronzo !!"



Les pertes continuent, et les servant du canon antichar français, n'ayant plus à s'abriter du tir de leurs camarades font enfin ce pour quoi on les paye, à savoir détruire des blindés...les 2 tankettes, positionnées au milieu du champ de bataille sont détruites, leur blindage en contreplaqué n'arrêtent pas grand chose d'autre que des graviers lancés à la main...





" de la fumée blanche... habemus papam ???"
"Ta g....., Luigi, ce sont nos tankettes qui crament, stupido..."

Les français partiront à l'assaut du pont sur leur gauche, et éliminent le groupe ennemi, mais l'officier italien seul face à tous les français tiendra bon et ne lâchera pas l'objectif.







Coté gauche italien, l'escouade se rue dans une maison, pour s'apercevoir que la vieille bicoque n'a aucune porte ni fenêtre donnant de l'autre coté..."Ma che cos'e questa casa di mierda !..."Faisant le tour de l'édifice, le groupe va se retrouver à découvert en tentant de traverser la route pour récupérer un des objectifs...Audacieuse manoeuvre, s'il en est...très mauvaise idée...Panhard P178 : 1 - escouade Italienne : 0, et fin de partie pour ce groupe là...





Les derniers tours seront plus compliqués pour les italiens qui ont perdu pas mal de troupes, les pastas sont cuites, comme on dit côté transalpin...

Bon, je crois avoir épuisé toutes les références culinaires et les clichés possibles, j'arrête donc là ...

Finalement, les français tiennent 3 objectifs dont le 3eme récupéré au tout dernier moment, les italiens en ont 1, le 5eme étant partagé.



les italiens manquent un peu de punch pour traiter les blindés adverses, mais leurs tankettes, bien que fragiles, ont quand même une sacrée puissance de feu. Les français, en majorité inexpérimentés, ont plutôt surperformé au tir..

ça a été une super partie, merci à Salvador  

Oddball a écrit:
Le 10 juin 1940, l’Italie déclare la guerre à la France, et lance ses troupes à l’assaut de l’hexagone pour tenter d’importer la culture italienne aux gaulois que nous sommes, comme aux temps des romains…

Les lâches, dans le dos avec une poignée de dés qui ne fait que des 6 quand on leur demande...

Oddball a écrit:
Premier exploit, les italiens s’emparent de Menton, pourtant solidement tenus par 9 chasseurs alpins au Pont St Louis. Tout cela se fait bien sûr dans le meilleur esprit, et les français donnent même un coup de main pour la « rénovation" du fort sur le mont Chaberton à coup d’obus de 280....Fort de tous ces glorieux succès, le Duce s’enhardit, et les italiens décident d’une nouvelle offensive.

Un exploit pour les italiens qui réussissent a prendre un objectif quand ils sont supérieur en nombre.

Oddball a écrit:
Coté touristes qui parlent fort avec les mains, 2 officiers et 5 groupes d’infanterie en réguliers, mortier moyen et léger, fusil antichar, canon AT Elefantino, MMG, obusier léger, observateur d’artillerie….A noter également l’apparition de 2 tankettes, aussi à leur place sur un champ de bataille qu’une voiture sans permis sans la ligne droite des Hunaudières au 24h du Mans…

C'est pas bien de se moquer de l'arme blindée d'un pays en voie de développement

Oddball a écrit:
"E morbido", fit le le commandant des pizzaiolos ...
oui, c'est mou...mais alors que le commandant parlait de certains problèmes personnels et intimes, ses subordonnées y voient une remarque sur le déroulement de l'offensive, et au cri d'"Avanti Savoia", tout le monde se remet une couche de gomina, et se rue à l'assaut sans plus aucune prudence.

Les troupes sur le flanc droit italien prennent l'objectif sur le pont,  et de l'autre côté, en bon catholique romain, une escouade investit l'église, malgré la présence toute proche des troupes ennemies...Sur leur flanc gauche, par contre, c'est l'heure des antipasti, et tout le monde s'est arrêté...bon, les français en face qui leur tirent dessus à coups de dés bleus particulièrement "précis" les font pas mal souffrir.

Ah! les 6 magiques sont revenus, ils peuvent faire n'importe quoi, ca marche !

Oddball a écrit:
La tankette lance flammes qui s'était avancé au plus près des français élimine une nouvelle escouade d'infanterie, mais tombe à court de carburant..."Ma, Salvatore, non hai fatto il pieno di benzina ??!! Stronzo !!"

En même temps les ritals sont pas les dieux du pétrole non plus.

Oddball a écrit:
" de la fumée blanche... habemus papam ???"
"Ta g....., Luigi, ce sont nos tankettes qui crament, stupido..."

Trahi par la non moule !

Oddball a écrit:
les italiens manquent un peu de punch pour traiter les blindés adverses, mais leurs tankettes, bien que fragiles, ont quand même une sacrée puissance de feu. Les français, en majorité inexpérimentés, ont plutôt surperformé au tir..

Ca manque de vrai chars côté italien. Un ou deux M11/39 ne serait pas de trop.
Sur une partie à 1250 pts on pourrai se limiter à 12 Dés.
V.