Petit guide TYW ECW : cavalerie
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Petit guide TYW ECW : cavalerie
Pour vous aider dans le choix de vos figurines, voilà quelques éléments.
(1) Dans un premier temps, il va vous falloir choisir la marque : Perry, TAG, Wargames Foundry, Warlord et Old Glory sont compatibles entre les avec quelques différences... Les chevaux des Perry ou des TAG sont grands par rapport aux Wargames Foundry et aux OG. De mémoire, les chevaux Warlord sont intermédiaires. Les Bicorne, Renegade miniatures, et au moins une partie des Redoubt entreprises sont plus grandes et compatibles entre elles.
(2) La période : c'est l'objet de ce post. En 30 ans (et même 80 ans pour les hollandais et 90 ans pour les espagnols), les tenues ont évolué. Vous ne pourrez représenter avec les mêmes figurines les soldats de Nieuport (1600), de La Montagne Blanche (1620), et Breitenfel (1631) et de Rocroi (1643). Sauf si vous êtes peu regardant sur l'historicité...
(3) La nation : en fait, c'est probablement le critère le moins important. Les soldats de toutes les nations occidentales se ressemblaient avec quelques différence tout de même, dues à la vitesse de diffusion de la mode. En 1631, Suédois et impériaux arboreront des tenues en partie différentes, différence qui s'estompera complètement à partir des années 1635-38...
Commençons donc par la cavalerie. Toutes les nations ont deux types de cavalerie : cuirassiers/coraceros/gendarmes et arquebusiers à cheval/carabins/herreruelos. Les Français intercalent un troisième type de cavaliers entre les deux, le chevau-léger, qui est équipé de la même manière que l'arquebusier/carabin mais sans l'arquebuse/carabine. Ce sont les anciens reitres et les lätte Ryttare suédois. Les anglais et allemands ne s'encombrent pas de ces futilités : pour les anglais les arquebusiers recouvrent toute la cavalerie dite légère. Pour les allemands, c'est plus complexe : un kürassier peut être aussi mal équipé qu'un chevau-léger français et un arquebusier aussi bien protégé qu'un cuirassier...
Le cuirassier/gendarme est équipé de l'armure 3/4 qui disparaitra peu à peu. A partir de 1640, on compte encore quelques compagnies de gendarmes dans les armées françaises et quelques unités de cuirassiers en armure 3/4 chez les impériaux et espagnols, mais ils se font maintenant rares...
Cuirassiers :
Ci-dessus : un cuirassier classique, commun à toutes les nations.
Ci-dessus, gendarme français (au premier plan, derrière un chevau-léger ou un gendarme mal équipé).
Le chevau-léger ou arquebusier est légèrement moins bien équipé. Il remplace notamment l'armure des jambes par des tassettes. Son casque, jusqu'en 1630-35 est la bourguignotte :
Cette dernière illustration représente un cuirassier espagnol qui a gardé les brassards mais enlevé les jambières...
Le chevau-léger n'a pas d'arquebuse et de carabine mais est équipé pour l'armure de la même manière que l'arquebusier.
Vers les années 1630 (suédois) puis 1635 (France, Allemagne) une nouvelle mode se répand : le casque hongrois, que les français appelleront pot ou capeline se répand, mode influencée par les Polonais et les Hongrois :
A gauche une capeline, à droite une bourguignotte.
Un cavalier des années 1630-48 en tenue classique : une demi-cuirasse sur un "buffle", un pot ou capeline, pistolet et épée. Les arquebusiers ou carabins y ajoutent une carabine.
Et l'armure s'allège donc, remplaçant la cuirasse 3/4 par la demi-cuirasse...
De fait, jusqu'à 1630, hors suédois, c'est l'armure 3/4 avec arme (casque fermé) qui domine pour les cuirassiers, et l'armure allégée sans avant-bras/brassarts et jambières, avec bourguignotte qui domine pour les chevau-légers, ryttare, arquebusiers etc...
A partir de 1628 pour les suédois, 1633 pour les impériaux, 1635 pour les français (année où Richelieu demande que la cavalerie équipée à la hongroise soit recrutée, puis les ordonnances à partir de 1636 prescrivent le "pot" et la demi-cuirasse), c'est la capeline ou pot plus demi-cuirasse qui commence à dominer, le pur cuirassier disparaissant peu à peu. Même si on trouve encore des compagnies de gendarmes chez les français et quelques régiments de vrais cuirassiers chez les allemands et les espagnols.
A partir des années 1640, la cavalerie s'allège encore : les soldats tentent à remplacer le pot par le chapeau et à ne porter que le buffle, sans la demi-cuirasse. Les ordonnances, en France, en Espagne et ailleurs, tentent de lutter désespérément contre cette habitude...
Les gendarmes français, comme dans l'illustration tout en haut, sont parfois représentés avec le chapeau et pas de casque. Cela vient à mon sens d'une gravure d'Abraham Bosse montrant des compagnies de gendarmes à Rocroi... en chapeau. Cela vient à mon sens du fait que les compagnies de gendarmes étaient presque systématiquement en réserve et ne donnaient que rarement... Du coup, ils devaient passer presque toute la bataille sans sortir l'armet ou la capeline....
Par contre, il existe quelques modèles (au musée de l'armée) de chapeaux de fer typiquement français. Il s'agit de casques en forme de chapeau avec barre au milieu. Cette coiffure typiquement française, et produite par aucune marque de figurine, devait cependant rester rare, les ordonnances parlant exclusivement du "pot", c'est à dire de la capeline.
Pour les dragons d'avant 1630, même mode en terme de casque mais sans armure. Au mieux une demi-cuirasse avant 1630. Puis plus d'armure du tout et pas de casque à partir des années 1630s...
Les mousquetaires à cheval français sont une exception française : des dragons avec un mousquet. Ils peuvent être considérés comme des dragons. Les fusiliers à cheval, à partir de 1643, sont des dragons équipés de fusils.
Pour les cuirassiers, toutes les marques en proposent. Pour les chevau-légers et arquebusiers, vous les trouverez chez TAG (avec bourguignotte) et chez Redoubt, mais aussi chez Wargames Foundry. Ils sont plus difficiles à trouver...
Les gammes Warlord, Perry, Renegade se concentrent sur la prériode 1640-48 (couverte par la guerre civile anglaise).
Voici la référence TAG pour des arquebusiers et chevau-légers avant 1635-36 :
Et référence TAG de cuirassiers/gendarmes avant 1635-36 (dont un des 3 cavaliers avec bourguignotte) :
Et la référence pour les cavaliers suédois à partir de 1628 (ou autres, à partir de 1633-35) avec armure (demi-cuirassiers) et sans armure :
Les demi-cuirassiers toutes nations se retrouvent dans les gammes Warlord et Perry notamment... car que ce soit dans les iles britanniques comme sur le continent, il devient partout la norme. Avec arquebuse ou sans arquebuse.
Exemples de références de demi-cuirassiers (= ryttare, chevau-légers, arquebusiers/carabins si avec carabine) de chez Perry (les plus réussies du marché selon moi, plus fines que les Wargames Foundry et avec des chevaux superbes) :
Et pour les cavaliers ayant écartés les pièces encombrantes de leur équipement (encore du Perry), références qui conviennent aussi parfaitement pour du suédois (finnois) :
Et voilà pour la cavalerie...
(1) Dans un premier temps, il va vous falloir choisir la marque : Perry, TAG, Wargames Foundry, Warlord et Old Glory sont compatibles entre les avec quelques différences... Les chevaux des Perry ou des TAG sont grands par rapport aux Wargames Foundry et aux OG. De mémoire, les chevaux Warlord sont intermédiaires. Les Bicorne, Renegade miniatures, et au moins une partie des Redoubt entreprises sont plus grandes et compatibles entre elles.
(2) La période : c'est l'objet de ce post. En 30 ans (et même 80 ans pour les hollandais et 90 ans pour les espagnols), les tenues ont évolué. Vous ne pourrez représenter avec les mêmes figurines les soldats de Nieuport (1600), de La Montagne Blanche (1620), et Breitenfel (1631) et de Rocroi (1643). Sauf si vous êtes peu regardant sur l'historicité...
(3) La nation : en fait, c'est probablement le critère le moins important. Les soldats de toutes les nations occidentales se ressemblaient avec quelques différence tout de même, dues à la vitesse de diffusion de la mode. En 1631, Suédois et impériaux arboreront des tenues en partie différentes, différence qui s'estompera complètement à partir des années 1635-38...
Commençons donc par la cavalerie. Toutes les nations ont deux types de cavalerie : cuirassiers/coraceros/gendarmes et arquebusiers à cheval/carabins/herreruelos. Les Français intercalent un troisième type de cavaliers entre les deux, le chevau-léger, qui est équipé de la même manière que l'arquebusier/carabin mais sans l'arquebuse/carabine. Ce sont les anciens reitres et les lätte Ryttare suédois. Les anglais et allemands ne s'encombrent pas de ces futilités : pour les anglais les arquebusiers recouvrent toute la cavalerie dite légère. Pour les allemands, c'est plus complexe : un kürassier peut être aussi mal équipé qu'un chevau-léger français et un arquebusier aussi bien protégé qu'un cuirassier...
Le cuirassier/gendarme est équipé de l'armure 3/4 qui disparaitra peu à peu. A partir de 1640, on compte encore quelques compagnies de gendarmes dans les armées françaises et quelques unités de cuirassiers en armure 3/4 chez les impériaux et espagnols, mais ils se font maintenant rares...
Cuirassiers :
Ci-dessus : un cuirassier classique, commun à toutes les nations.
Ci-dessus, gendarme français (au premier plan, derrière un chevau-léger ou un gendarme mal équipé).
Le chevau-léger ou arquebusier est légèrement moins bien équipé. Il remplace notamment l'armure des jambes par des tassettes. Son casque, jusqu'en 1630-35 est la bourguignotte :
Cette dernière illustration représente un cuirassier espagnol qui a gardé les brassards mais enlevé les jambières...
Le chevau-léger n'a pas d'arquebuse et de carabine mais est équipé pour l'armure de la même manière que l'arquebusier.
Vers les années 1630 (suédois) puis 1635 (France, Allemagne) une nouvelle mode se répand : le casque hongrois, que les français appelleront pot ou capeline se répand, mode influencée par les Polonais et les Hongrois :
A gauche une capeline, à droite une bourguignotte.
Un cavalier des années 1630-48 en tenue classique : une demi-cuirasse sur un "buffle", un pot ou capeline, pistolet et épée. Les arquebusiers ou carabins y ajoutent une carabine.
Et l'armure s'allège donc, remplaçant la cuirasse 3/4 par la demi-cuirasse...
De fait, jusqu'à 1630, hors suédois, c'est l'armure 3/4 avec arme (casque fermé) qui domine pour les cuirassiers, et l'armure allégée sans avant-bras/brassarts et jambières, avec bourguignotte qui domine pour les chevau-légers, ryttare, arquebusiers etc...
A partir de 1628 pour les suédois, 1633 pour les impériaux, 1635 pour les français (année où Richelieu demande que la cavalerie équipée à la hongroise soit recrutée, puis les ordonnances à partir de 1636 prescrivent le "pot" et la demi-cuirasse), c'est la capeline ou pot plus demi-cuirasse qui commence à dominer, le pur cuirassier disparaissant peu à peu. Même si on trouve encore des compagnies de gendarmes chez les français et quelques régiments de vrais cuirassiers chez les allemands et les espagnols.
A partir des années 1640, la cavalerie s'allège encore : les soldats tentent à remplacer le pot par le chapeau et à ne porter que le buffle, sans la demi-cuirasse. Les ordonnances, en France, en Espagne et ailleurs, tentent de lutter désespérément contre cette habitude...
Les gendarmes français, comme dans l'illustration tout en haut, sont parfois représentés avec le chapeau et pas de casque. Cela vient à mon sens d'une gravure d'Abraham Bosse montrant des compagnies de gendarmes à Rocroi... en chapeau. Cela vient à mon sens du fait que les compagnies de gendarmes étaient presque systématiquement en réserve et ne donnaient que rarement... Du coup, ils devaient passer presque toute la bataille sans sortir l'armet ou la capeline....
Par contre, il existe quelques modèles (au musée de l'armée) de chapeaux de fer typiquement français. Il s'agit de casques en forme de chapeau avec barre au milieu. Cette coiffure typiquement française, et produite par aucune marque de figurine, devait cependant rester rare, les ordonnances parlant exclusivement du "pot", c'est à dire de la capeline.
Pour les dragons d'avant 1630, même mode en terme de casque mais sans armure. Au mieux une demi-cuirasse avant 1630. Puis plus d'armure du tout et pas de casque à partir des années 1630s...
Les mousquetaires à cheval français sont une exception française : des dragons avec un mousquet. Ils peuvent être considérés comme des dragons. Les fusiliers à cheval, à partir de 1643, sont des dragons équipés de fusils.
Pour les cuirassiers, toutes les marques en proposent. Pour les chevau-légers et arquebusiers, vous les trouverez chez TAG (avec bourguignotte) et chez Redoubt, mais aussi chez Wargames Foundry. Ils sont plus difficiles à trouver...
Les gammes Warlord, Perry, Renegade se concentrent sur la prériode 1640-48 (couverte par la guerre civile anglaise).
Voici la référence TAG pour des arquebusiers et chevau-légers avant 1635-36 :
Et référence TAG de cuirassiers/gendarmes avant 1635-36 (dont un des 3 cavaliers avec bourguignotte) :
Et la référence pour les cavaliers suédois à partir de 1628 (ou autres, à partir de 1633-35) avec armure (demi-cuirassiers) et sans armure :
Les demi-cuirassiers toutes nations se retrouvent dans les gammes Warlord et Perry notamment... car que ce soit dans les iles britanniques comme sur le continent, il devient partout la norme. Avec arquebuse ou sans arquebuse.
Exemples de références de demi-cuirassiers (= ryttare, chevau-légers, arquebusiers/carabins si avec carabine) de chez Perry (les plus réussies du marché selon moi, plus fines que les Wargames Foundry et avec des chevaux superbes) :
Et pour les cavaliers ayant écartés les pièces encombrantes de leur équipement (encore du Perry), références qui conviennent aussi parfaitement pour du suédois (finnois) :
Et voilà pour la cavalerie...
Dernière édition par Timur le lent le Mar 8 Mai - 14:52, édité 15 fois
Re: Petit guide TYW ECW : cavalerie
Super !
Merci bcp Timur
Merci bcp Timur
Canis Latrans- Admin
- Messages : 623
Date d'inscription : 27/06/2017
Age : 53
Localisation : Blagnac (31)
Re: Petit guide TYW ECW : cavalerie
Très utile. Merci, Timur
Siaba- Messages : 220
Date d'inscription : 13/12/2017
Age : 53
Localisation : Albi
Re: Petit guide TYW ECW : cavalerie
J'ai ajouté un petit complément. j'enrichirais le texte au fur et à mesure de mes dispos...
Re: Petit guide TYW ECW : cavalerie
"Par contre, il existe quelques modèles (au musée de l'armée) de chapeaux de fer typiquement français. Il s'agit de casques en forme de chapeau avec barre au milieu. Cette coiffure typiquement française, et produite par aucune marque de figurine"
Si, Reboubt en fait , elle sont dans les têtes vendues à part... Il doit y avoir possibilité de les commander...
En tout cas, super ton explication.
En effet , la bourguignotte domine , aussi bien dans l'infanterie que dans la cavalerie. En 1627 Richelieu "passe commande" de 2000 bourguignottes chez les hollandais selon une lettre adressées pendant le siège. Il est intéressant de noter aussi le forme et la description des corselets "blancs" (ce qui confirme l'aquarelle de Wilke). Ce qui est drôle dans tout cela, c'est que finalement on s'entretue, mais on passe sous silence les "rivalités" pour se procurer sans aucun scrupule le matériel dont on a besoin (les piques viennent de Biscaye, les armures de hollande, les canons de fer d'angleterre, etc..) Un peu comme si les français 40 avaient acheté des panzer IV !
A M. DE MAILLEZAIS [40]
[ Vers le milieu de juillet] 1627.
Monsieur de Maillezais finira avec le Plessis [41] d’Espernon le traitté de sa charge moyennant une assignation de nouveau convoy ou3 En passant à Brouage , passera le marché des magasins, mettant du foin et de l’avoine dans celui d’Oleron et quantité de charbon en tous les deux.
Arrestera en passant qu’on ne coupe plus de bois à la Roche.
Arrestera, avec M. d’Argencourt, en passant le marché des travaux d’Oleron, s’il se peut, avec le maçon, à 24, 25 ou 25 livres et demie la toise.
Arrestera le marché des dehors de la Sortière, et obligera à les rendre faits en mars.
Arrestera, s’il se peut, [avec] un autre entrepreneur, les dehors du costé des bastions de la Gresne, selon que M. d’Argencourt voudra.
Fera charger, s’il veut, quelques vaisseaux de sel en Oleron, pour les mener à Bordeaux et Bayonne, et les changer contre des ancres, piques et autres marchandises.
Fera charger du vin pour la Bretaigne, pour eschanger contre des bleds.
Fera charger à Bordeaux un vaisseau hollandois pour aller en Moscovie, ou Amsterdam, quérir des câbles aux risques des Hollandois.
Fera charger d’autres vaisseaux pour rapporter d’Hollande, à leurs risques, deux mille mousquets, deux mille corcellets blancs [42] sans tassette [43], mais prolongés avec les courroies couvertes d’écaillés et les bourguignottes [44] pareilles.
Plus cent ou deux cens pièces de canon de fer, de 8 et 12 livres de balles.
Si, Reboubt en fait , elle sont dans les têtes vendues à part... Il doit y avoir possibilité de les commander...
En tout cas, super ton explication.
En effet , la bourguignotte domine , aussi bien dans l'infanterie que dans la cavalerie. En 1627 Richelieu "passe commande" de 2000 bourguignottes chez les hollandais selon une lettre adressées pendant le siège. Il est intéressant de noter aussi le forme et la description des corselets "blancs" (ce qui confirme l'aquarelle de Wilke). Ce qui est drôle dans tout cela, c'est que finalement on s'entretue, mais on passe sous silence les "rivalités" pour se procurer sans aucun scrupule le matériel dont on a besoin (les piques viennent de Biscaye, les armures de hollande, les canons de fer d'angleterre, etc..) Un peu comme si les français 40 avaient acheté des panzer IV !
A M. DE MAILLEZAIS [40]
[ Vers le milieu de juillet] 1627.
Monsieur de Maillezais finira avec le Plessis [41] d’Espernon le traitté de sa charge moyennant une assignation de nouveau convoy ou3 En passant à Brouage , passera le marché des magasins, mettant du foin et de l’avoine dans celui d’Oleron et quantité de charbon en tous les deux.
Arrestera en passant qu’on ne coupe plus de bois à la Roche.
Arrestera, avec M. d’Argencourt, en passant le marché des travaux d’Oleron, s’il se peut, avec le maçon, à 24, 25 ou 25 livres et demie la toise.
Arrestera le marché des dehors de la Sortière, et obligera à les rendre faits en mars.
Arrestera, s’il se peut, [avec] un autre entrepreneur, les dehors du costé des bastions de la Gresne, selon que M. d’Argencourt voudra.
Fera charger, s’il veut, quelques vaisseaux de sel en Oleron, pour les mener à Bordeaux et Bayonne, et les changer contre des ancres, piques et autres marchandises.
Fera charger du vin pour la Bretaigne, pour eschanger contre des bleds.
Fera charger à Bordeaux un vaisseau hollandois pour aller en Moscovie, ou Amsterdam, quérir des câbles aux risques des Hollandois.
Fera charger d’autres vaisseaux pour rapporter d’Hollande, à leurs risques, deux mille mousquets, deux mille corcellets blancs [42] sans tassette [43], mais prolongés avec les courroies couvertes d’écaillés et les bourguignottes [44] pareilles.
Plus cent ou deux cens pièces de canon de fer, de 8 et 12 livres de balles.
Dernière édition par nicolus le Mar 8 Mai - 15:38, édité 3 fois
nicolus- Messages : 386
Date d'inscription : 19/11/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens Tarn
Re: Petit guide TYW ECW : cavalerie
Dernière mise à jour réalisée pour la cavalerie...
Et merci pour le tuyau Nicolas !
Et merci pour le tuyau Nicolas !
Re: Petit guide TYW ECW : cavalerie
Timur le lent a écrit:Dernière mise à jour réalisée pour la cavalerie...
Et merci pour le tuyau Nicolas !
C'est ça la collaboration scientifique !
nicolus- Messages : 386
Date d'inscription : 19/11/2017
Age : 53
Localisation : Rabastens Tarn
Re: Petit guide TYW ECW : cavalerie
nicolus a écrit:"Par contre, il existe quelques modèles (au musée de l'armée) de chapeaux de fer typiquement français. Il s'agit de casques en forme de chapeau avec barre au milieu. Cette coiffure typiquement française, et produite par aucune marque de figurine"
Si, Reboubt en fait , elle sont dans les têtes vendues à part... Il doit y avoir possibilité de les commander...
Sinon, il suffit de prendre une figurine avec un chapeau de forme un peu régulière et de le peindre couleur métal Un tel effet est illustré dans l'Osprey Elite consacré à la cavalerie des guerres civiles anglaises.
Pour nuancer les exemples de figurines de Timur, pour ceux qui achèteraient chez Perry, faites sauter d'un coup de cutter la trille barre de certains casques: c'est un ustensile typiquement anglais que j'ai jamais vu sur le continent pendant la période. Et, sinon, à l'époque où Foundry vendait à la pièce, on pouvait choisir des chevaux avec ou sans fontes de pistolet afin de représenter le manque de pistolets des calvaires suédois et finnois (Finnois qui existent en référence spécifique chez TAG).
Siaba- Messages : 220
Date d'inscription : 13/12/2017
Age : 53
Localisation : Albi
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